Ce soir là, j’étais devant elle. Face à elle. Regardant son immensité. Je regardais le mouvement d’ondulation des vagues. J’humais l’odeur de l’iode que j’aimais particulièrement depuis toute petite. En observant l’horizon, je vis un énorme bateau qui voguait au loin sous le coucher du soleil. Mes pieds s’ancraient dans le sable humide et l’écume entre-laçait mes chevilles. Le mouvement d’ondulation des vagues devenait de plus en plus agité. Je ne voyais plus le bateau, il devait s’être perdu au beau milieu de cette étendue bleue. Le dernier petit morceau de soleil fondait derrière l’horizon. Je sentais quelque chose se tramer dans mon corps. De l’eau glacée qui me touchait, j’avais l’impression qu’elle montait, le sentiment qu’elle s’emparait de moi. L’eau montait délicatement sur ma poitrine… puis mon cou… puis ma bouche, jusqu’à mon nez. Je ne pouvais plus respirer, l’eau montait encore, elle s’arrêta au niveau de mon arête nasale. Après ce fut le néant, je ne voyais plus, n’entendais plus et ne sentais rien. Comme si je me noyais.
Céliane K.
Je l'avais eu en avant première celle-là ! :p
RépondreSupprimermagnifique.....
RépondreSupprimerj'adore dés l'aube
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