Quand s'échappe l'infini,
Le temps s'enfuit,
Plus aucuns bruits.
Seul dans cette immensité,
A songer,
A cogiter,
A essayer de rêver.
La fatigue ne prend plus le dessus,
Mes yeux ne se ferment plus,
Les moutons me sautent dessus.
Le temps s'est écoulé ,
Les aiguilles se sont baladées ,
Le sablier s'est retourné .
Il est presque minuit,
Mon nounours s'est endormi,
Sa couleur légèrement ternie,
Sombre dans l'oublie.
Il est maintenant minuit,
Mon corps fatigué,
Mon esprit embrumé,
Cherchent le sommeil qui les fuient.
Mon écriture est pointue, presque illisible, saccadée,
J'ai même du mal à relire mes griffonnements,
Comme si une autre main tenait le crayon et le papier
Sans que je parvienne à en contrôler les élans délirants.
Quand les murs de la nuit se dressent,
Aucun refuges à part celui d'un lieu sans adresse.
Céliane K.
Magnifique !
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